Au secours ! Je perds mes cheveux…

Au départ, je n’avais pas l’intention d’écrire cet article ou alors seulement quand j’aurais des réponses à donner. En fait, je voulais l’écrire pour aider et non pas pour demander de l’aide. Et pourtant, aujourd’hui, si je décide d’en parler, c’est parce que j’ai besoin de vous autant moralement que d’obtenir des réponses.

L’an dernier, un peu avant l’été, j’ai commencé à perdre mes cheveux. Je ne me suis pas inquiétée et j’ai assimilé ça à un phénomène naturel. Le changement de saison, le printemps et l’automne y étant propices. Certes c’était plus que d’habitude mais ça pouvait arriver. L’été est arrivé et ça ne c’est pas amélioré. Pourtant, je ne me suis toujours pas inquiétée, le changement de saison, un petit dérèglement hormonal passager, ça peut arriver, c’est pas grave, puis entre temps, pendant mes vacances, c’était moins flagrant. Même chose au retour de l’automne… C’est vers décembre, que j’ai commencé un peu à me poser des questions, parce que quand même, j’en perds vraiment beaucoup et pourtant, 9 mois se sont écoulés avant que je décide d’aller consulter.

En fait, j’ai perdu la moitié de mon épaisseur. J’en avais déjà pas beaucoup et là, je peux vous dire que ça se voit ! Et à force de me stresser, d’avoir envie de pleurer chaque fois que je passais ma main dans les cheveux, d’avoir peur de me les laver, j’ai enfin pris rendez-vous chez mon généraliste.
D’habitude, je suis du genre à dire : « C’est rien, c’est que des cheveux, ça repousse ! » ou « J’ai foiré ma couleur, tant pis, j’en ferais une autre la prochaine fois. ». Mais là, c’est différent, là je ne suis pas sure que ça repousse, là c’est inexpliqué et là quand même, ce sont des années de rêves de petite fille qui tombent par poignées…

J’ai essayé de réflechir, j’ai fait des recherches sur les causes possibles. J’ai d’abord pensé à une carence, j’en ai déjà fait plus jeune et je mange de moins en moins de viande rouge (ça m’écœure), en plus mes ongles sont striés depuis quelques temps, ça pouvait correspondre. Un problème hormonale, la thyroïde ou je sais pas quoi d’autre. Et enfin, j’ai réalisé que pendant mes vacances, j’en perdais pas tant que ça, voire presque pas. Pourquoi ? La seule chose qui change, c’est qu’en travaillant de chez moi, je les attache toute la journée. Puis au hasard de mes lectures, je suis tombée sur le terme « Alopécie de traction ». J’ai fait des recherches et même si ça touche surtout les cheveux afro, ça peut aussi toucher les caucasiens. Les miens étant particulièrement fins, le chouchou, l’élastique, la barrette, même pas serrés me paraissaient hyper lourd et me faisaient mal au cuir chevelu. Ca ne coutait rien d’essayer et de laisser mes cheveux libres.

Ca va maintenant faire plus de 3 semaines et j’ai constaté une nette amélioration. Mais j’en perds toujours autant quand je me lave les cheveux, le poids de l’eau étant énorme ajouté à ma longueur, du coup c’est devenu ma hantise.
Entre temps, j’ai reçu mes analyses de sang et elles sont parfaites ce qui semble confirmer mon diagnostic. Sans parler qu’il ne s’agit pas de casse mais bien de chute, le bulbe étant visible.

Aujourd’hui, je viens demander de l’aide. Savoir si vous avez déjà vécu ça et ce que vous avez fait. Savoir quels produits, compléments alimentaires, shampoings, lotions ou tout autre choses qui aident à la repousse et à la fortification existent.
Le médecin m’a conseillé la Cystine B6 mais j’ai lu beaucoup de retours négatifs à son sujet, maux de ventre, résultats peu concluant et fortification des ongles (ce qui sera problématique dans mon cas, les miens sont incassables et poussent à la vitesse de la lumière xD).

J’ai entendu parler des graines de chia, de la marque Oenobiol, des compléments Fleurance Nature, de la lotion Ducray, de l’huile de ricin ou de mixtures faites maison. J’ai lu que je devais me couper les cheveux, réduire la fréquence de lavage (je suis à une fois par semaine), choisir un shampoing avec des tensioactifs doux. Mais dans tout ça, je suis perdue, je ne sais plus quoi choisir, je ne sais plus vers quoi me tourner et je suis tellement démoralisée que j’ai l’impression que je n’y arriverais jamais.

J’ai encore écrit un roman et j’ai surement perdu la moitié d’entre-vous en route mais si vous avez ne serait ce qu’un début d’aide à m’apporter, ça me ferait le plus grand bien.